Préparez-vous à prendre le jus !
Avec Alto Voltaggio sur scène au Newstock c’est clair: va y avoir de l’électricité dans l’air à Payerne! Alors préparez-vous à prendre le jus. Grave. Parce que ces mecs-là, c’est du «lourd». De chez lourd. Du gros rock épais, comme on aime. Du rock puissant qui fait des taches qui ne s’en vont pas au lavage. Même avec prélavage, Alto Voltaggio résiste à l’essorage. Regroupés autour d’Jgor Gianola et de sa guitare aussi magique qu’électrique, ces Tessinois sont tout bonnement survoltés.
Igor – pardon Jgor – Gianola est un guitariste de génie. Après avoir fait ses classes avec des pointures du Calibre de Gotthard, UDO, Jorn ou encore CoreLeoni (dont il fait d’ailleurs toujours partie), l’homme n’a pas son pareil pour tirer des sons incroyables de sa guitare. C’est bien simple, il peut tout jouer. Et quand on dit tout, c’est vraiment tout: de l’incroyable solo de guitare de Prince dans «Purple Rain», à… l’hymne national suisse en ouverture du match final des play off de hockey en 2018! Si, si! À la guitare électrique, tout seul, comme un grand!
Mais comme il trouve que, tout seul, il ne fait pas encore assez de bruit, Gianola a réuni autour de lui ses potes de délire, Gianni Cicogna (à la basse), Franco Campanella (le chanteur) et Alex Motta (à la batterie). Et quand on branche ces quatre électrons libres sur des amplis, les électrodes se touchent et le déluge de watts est impressionnant. Le répertoire? Des classiques du rock, de «We Will Rock You» à «Highway To Hell», en passant par «I Was Made For Loving You», «Back In Black», «Heroes», «Sweet Child ‘O Mine» et bien d’autres encore…
Ça vous branche? Pas étonnant: avec le public, le courant passe sans interruption. D’entrée de set, les potentiomètres saturent, l’ambiance est électrique et les morceaux secouent, comme autant de décharges d’adrénaline concentrée. Du son, du punch, de la lumière: plein les yeux et plein les oreilles. Ils nous feront l’honneur d’avoir en special guests Gent Bushepepa (Chanteur Coreleoni) et Luca Princiotta (Doro).Du spectacle brut, total. Ce concert sous haute tension aura lieu le 6 août à Payerne. C’est à ne manquer sous aucun prétexte. Et vous ne pourrez pas dire que vous n’étiez pas au courant…

Du rock aux semelles de plomb
Five sticks? Non, ce n’est pas le nom d’un batteur mutant venu de Tchernobyl. Mais bien celui d’une joyeuse bande de potes qui s’éclatent aux sons d’un «tribute» au plus célèbre Zeppelin de l’univers du rock.
Five Sticks au Newstock c’est même encore un peu plus que ça : c’est un petit miracle, une résurrection! Après avoir joué ensemble en Suisse (évidemment), mais aussi en Angleterre ou en France pour faire partager leur amour de Led Zeppelin au public, le groupe s’est dissous, pour renaître sous le nom de Fools Shaker et jouer ses propres compositions. Mais le COVID est arrivé et a enrayé cette toute jeune mécanique.
Du coups, les compères se sont retrouvés condamnés à ronger leur frein, comme l’explique bien Bertrand, le bassiste : «Y’a évidemment beaucoup d’attente de la part de nos familles et de nos proches, qui nous demandent quand on va rejouer. Mais il y a surtout beaucoup d’attente de notre côté. Parce qu’on n’a pas joué en live depuis longtemps et que ça nous manque énormément!» Tellement longtemps que le frisson du live commence à ressembler à un spectre, comme le suggère Eduardo, le batteur : «La dernière fois qu’on a joué ? Le dernier concert qu’on a vu ? Pfff… Avec tout ces trucs et cette pandémie, je suis complètement perdu avec les années ! La dernière fois qu’on a joué sur une scène, ça devait être à Genève en 2020. Et le dernier concert qu’on a vu ? Peut-être Kravitz à Paléo en 2019? C’est possible… J’en sais rien… Je ne me rappelle plus vraiment…»
C’est dire si, quand Newstock les a contacté, les cinq compères ne se sont pas vraiment fait prier. Pour le coup, ils ont même décidé de reformer le «tribute». Exprès pour vous. Bon, et un peu pour eux, aussi… Yves, le chanteur: «Le 5 août, au Newstock, on ne jouera effectivement que du Led Zep. On a tourné pendant grosso modo une dizaine d’années avec ce tribute et quand on nous a proposé de remonter Five Sticks pour ce festival on n’a pas hésité!»
Mais que les inquiets se rassurent, l’absence de concerts live ne les a pas rouillés, bien au contraire: «On a énormément de plaisir à se retrouver tous ensemble! La scène nous a vraiment manqué, donc on a profité de toute cette période pour répéter.» C’est dire si, le 5 août, le «Dirigeable de Plomb» n’attendra même pas qu’on le libère de toutes ses amarres pour lâcher les décibels et submerger la Place des Tireurs avec ces compositions puissantes qui ont traversé cinq décennies sans prendre une ride. D’autant que, comme le relève si bien François, un des guitariste, la musique c’est une vraie cure de jouvence: «Arrêter de fumer, aller marcher c’est bien, surtout passé un certain âge. Mais la musique c’est avant tout du partage, des émotions. À bientôt 54 ans, la musique me tient en vie, parce que c’est des moments avec une énergie incroyable!»

Am Samstag : un punk qui a du chien
Prenez un batteur avec un barbe de bûcheron québécois, un bassiste avec une carrure de rugbyman et un look de guerrier maori et ajoutez-y une guitariste-chanteuse brésilienne. Secouez vigoureusement le tout. Rajoutez ensuite quelques micros, des amplis et des projecteurs, branchez l’ensemble sur 220 volts et essayez un peu de deviner le nom du groupe. Et le style de musique qu’il envoie, tiens, pour faire bonne mesure…
Si vous avez «Lafleur Haka Samba» ou «United Colors of Payerne» et que vous pensez qu’ils jouent de la musique ethno ou du folk planant, vous avez tout faux! D’abord, ils s’appellent «Am Samstag». Si, si, vous avez bien lu: «Am Samstag», comme «le samedi» auf Deutsch. Et ils viennent de? De? De Bümpliz downtown? De Schönbühl Sand? Encore perdu!
Bon, allez, on arrête de vous faire mariner. De tout façon, vous ne trouverez jamais… De un, le groupe est lausannois, comme son nom ne l’indique pas. De deux, pourquoi «Am Samstag»? Parce que Gaby, la chanteuse, trouvait que ça sonnait mieux que «le samedi», seul jour de libre dans son emploi du temps surchargé d’étudiante en droit et maman de deux enfants pour faire un peu de zique. De trois, c’est après avoir rencontré – et chanté deux fois – avec Stephy et Bazma (le bûcheron et le rugbyman, donc) qu’ils se sont dit que, décidément, leur trio faisait la paire et qu’ils allaient continuer à bien se marrer ensemble.
Depuis, «Am Samstag» distille ses compositions oscillant entre grunge, punk et rock, avec un peu de métal (et de tout ce qui leur passe par la tête, en fait) sur tout plein de scènes. D’autant que les restrictions liées au Covid les ont obligé à ronger leur frein durant près de deux ans. Alors aujourd’hui c’est clair, «Am Samstag» déménage grave! C’est dire que, le samedi (évidemment…) 6 août, ils seront prêts à lâcher les chevaux au Newstock. Vous voilà prévenus: le samedi, tous aux abris !

Cœurs de rockers
Quand on s’appelle «Herz Machine», le moins que l’on puisse faire, c’est jouer avec le cœur. D’ailleurs c’est uniquement au coup de cœur que cette bande de potes fonctionne. Et ils le revendiquent haut et fort, n’hésitant pas à invoquer… Marc Chagall et sa fameuse citation: «Si je crée avec le cœur, presque tout fonctionne. Si je le fais avec la tête, presque rien.»
Et du cœur, Herz Machine en a tout plein! Du coup, son rock «pompe» à bloc et n’hésite pas à mélanger les genres: des riffs acérés, une intro au beat quasi chamanique sur « The Fire Healer» reprise par des guitares qui refont glisser la chose sur un rail rock bien trempé, avant de replonger vers l’intro plus mélodique et lancinante d’«Encore» qui, elle aussi, repique sur le hard. Tout ça se côtoie, se mélange et forme, au final, un ensemble puissant qui emballe et entraîne. Trop forte, la Machine!
Alain Meystre (qui est le créateur, mais aussi le co-compositeur et co-arrangeur du groupe) à la guitare et Gaël Pellissier à la basse sont aussi synchro que les deux ventricules pour jongler d’un style à l’autre, parfaitement soutenus par l’aorte des rythmes de Samuel Roch. Et la pulsation de la voix de Dan Lagardère (co-compositeur et co-arrangeur du groupe) vient compléter la sinusoïdale parfaite de cet électrocardiogramme de choc. À les entendre, on a de la peine à croire que le pouls de ce groupe «cosmo-covidien» – comme ces «cardiomusicologues» aiment à s’autodéfinir – ne bat que depuis deux ans. C’est propre, efficace et puissant.
«Worshipped Blasing Star» (03.02.2021, 4 titres), «Catch The Sun» (15.09.2021, 10 titres), «Sometimes We’re Monsters» (19.11.2021, 6 titres), «The Bells of Rock’A’Land» (31.12.2021, single) «Endless Sychronicity» (05.02.2022, single) et «The Fire Healer» (11.03.2022, 6 titres), soit six albums et 28 titres en moins de deux ans! C’est clair: Herz Machine n’a pas besoin de pacemaker! On frôle même la tachycardie. Alors si vous vous sentez un peu raplapla, pas la peine d’appeler le docteur, on a le remède: rendez-vous sur la Place des Tireurs de Payerne, du 5 au 7 août. On a un super défibrillateur maison pour vous rebooster…

Du rock suisse qui crache
Vous aimez le rock? Question idiote, sinon vous ne seriez pas en train de lire ça, hein? Alors réjouissez-vous, voilà une excellente raison supplémentaire de venir à Payerne pour le Newstock 2022: Spit Reckless! Ce groupe suisse n’a pas remporté le tremplin des «Vaches Folks» en 2017, celui du «Rock n’ Road» et celui du «F’estival Les Pépites» en 2019 par hasard! La voix écorchée inimitable de son chanteur, le son puissant de ses guitares et sa section rythmique carrée à souhait réunissent tous les atouts pour garantir un set qui décoiffe et qui déménage. Leur mot d’ordre? «On est chaud, let’s go!!!!»
Des influences blues, une pincée de pop, un zeste de punk, du hard et beaucoup de rock: voilà les racines dans lesquelles ce groupe genevois puise son inspiration. Et le moins que l’on puisse écrire, c’est que le terrain doit être particulièrement fertile. Parce que leurs refrains vous scotchent dès la première écoute! Passionnés de musique depuis leur plus tendre enfance, les quatre compères se sont parfaitement trouvés. Et la mayonnaise – pardon le tabasco – a pris. Et bien pris! Sur scène, leur enthousiasme est communicatif. Du coup, leur objectif de «faire vibrer le public» s’atteint très vite, sans qu’on ait besoin de secouer le mélange. Explosif! La preuve? Un jour, alors qu’ils jouaient dans… une semi-remorque, les gens qui étaient montés à bord avec eux ont tellement «vibré» que le camion a failli basculer. C’est un court-circuit qui les a sauvés du désastre en stoppant net la musique!
L’an dernier, histoire de ne pas perdre le rythme, le groupe a brûlé les planches sur la scène du «Paillote Festival» et enflammé celle du «BeRock Festival», malgré le Covid. Aujourd’hui, après plus d’une centaine de concerts, le groupe voit sa réputation dépasser de plus en plus les frontières de sa Suisse d’origine. Logique, Spit Reckless ne crache jamais son rock aussi imprudemment qu’il le prétend: ses compositions font mouche à chaque fois! Vrai que, quand on balance son cœur et ses tripes dans le micro et les amplis, le résultat ne peut qu’être exceptionnel.
Venez vous en convaincre sur la place des tireurs du 5 au 7 août prochains, vous ne serez pas déçus.

Le 5 août 2022.
Deux guitares, une basse, des claviers, une batterie et un chanteur : ça c’est pour l’équipe. Une pleine malle de partitions d’un auteur compositeur interprète de génie : ça c’est pour la musique. Mais, même mis ensemble, la recette ne suffit pas pour obtenir un résultat de qualité. L’ingrédient magique des bons « Tribute », c’est un petit truc indéfinissable, une étincelle de magie, un supplément de talent qui fait que, d’un coup, la mayonnaise prend. Et qu’au lieu d’un groupe qui joue « la musique de, à la manière de », on se fait embarquer et on plonge tout droit dans un moment inoubliable.
Alors s’il fallait décrire Lenny-K, on dirait d’eux que c’est un groupe de musiciens suisses de grand talent qui, en 2020, ont rejoint le batteur Sébastien Joly – qui a accompagné Céline Dion, Isabelle Boulay, Johnny Hallyday ou encore Laura Pausini, excusez du peu ! – pour l’aider à monter un projet qu’il peaufinait depuis plus de 20 ans : un hommage à l’immense Lenny Kravitz. Boris De Piante (Monkey Three) et Mehdi Vonti ont donc amené leurs guitares, Giovanni Sachetta (Lazy Cats) a pris sa basse, Marko Fell (Jams du Montreux Jazz, WTFunk!?) a branché ses claviers et Ben J chauffé sa voix incroyable. On a placé le tout dans l’incubateur et…
Et ce qui en est ressorti est tout bonnement scotchant. Oui, le sextet est calé à la perfection. Oui, la voix est parfaite et les musiciens hyperpros. Oui, la précision est millimétrique et le son clair. Mais ça ne suffit pas encore à définir Lenny-K. Parce qu’au moment où claquent les premières notes de «
Let Love Rule » ou le riff d’« Are You Gonna Go My Way », il se passe un truc. Comme un frisson. Un petit supplément d’âme qui vous prend, vous retourne et vous embarque. Le reste n’est plus qu’un voyage aux confins de la galaxie Krawitz, ou l’on se délecte de « The Chamber », « It ain’t over till it’s over », « Fly Away » ou le génial « American Woman ». Alors un conseil : ne manquez pas cette occasion et venez vibrer sur tous les succès de Lenny Kravitz avec les excellents artistes de Lenny-K aux commandes.